dimanche 14 novembre 2010

L'université (UdI)

Voilà: Brahma Ménard a fondé son université. Il en est le recteur.
On y enseigne que la philosophie et ces différentes branches. Plusieurs étudiants assistent aux cours que Brahma dispense: rhétorique, fondement de la justice, éthique et relation. Ses cours sont très prisés et les étudiants admirent ses sages paroles et son engagement. Les cours se déroule en cénacle et la discussion y est prisé. Souvent au réfectoire, les étudiants se pressent pour discuter avec lui. Il est très heureux, car son idéal de justice peut se matérialiser dans le monde réel.

trafic

Il y a du trafic sur l'île. Des sociétés étrangères se sont établies et plusieurs employés y travaillent. Ça donne un rythme de vie plus trépidant et les gens se croisent plus fréquemment dans les ruelles qui entourent la cathédrale et la chapelle. Terese regarde tout cela de son bureau, satisfaite. Il y a plus de richesse qui s'accumule et la ville grossit. C'est évidemment positif.

Mais Terese sait qu'il est important de garder le contrôle sur l'expansion et de satisfaire les natifs de l'île. Un jour, il faudra diviser la ville en quartier et peut-être même penser à exporter ce que l'on fait ailleurs. Pour l'instant, il faut surtout lever des impôts et contrôler le flux de nouveaux arrivants. Et surtout de s'organiser pour que toute cette nouvelle énergie se focalise et soit maîtrisée.

samedi 28 août 2010

Polaroid îlien

Grace se fit bâtir une petite maison en retrait de l'île. Une maison en bois à deux étages avec des pignons, mais avec un solarium ultra-moderne. Petit étang. Cygne. BBQ estival avec vin rosé. Elle répète avec son pianiste dans son salon et prépare un récital et quelques opéras. Elle rit souvent.

TvW a décidé d'investir sur l'île et à l'étranger. Surtout à l'étranger. Elle se frotte les mains, très heureuse de la réalisation des ses plans.

Anselme se promène sur son ours.

Satan est en excellente forme.

Et moi? Et bien je suis resté à la fenêtre de ma maison et peu souvent il y a des gens qui courent en cercle et j'y descends rarement. Des fois, j'avais un public très gentil qui venait m'applaudir et c'était chouette. Je leur faisais des signes de mon balcon. J'envoyais la main. Mais étrangement, personne n'est rentré. Ils restent tous dehors. En partie, parce qu'ils sont tous venus m'applaudir, mais aussi parce que je n'ai pas fait de signe particulier à aucun de ceux-ci.

Parfois bien sûr, il y a Louis-Michel qui vient prendre le thé et qui dort avec moi, mais c'est Louis-Michel et il vient moins souvent qu'avant. En grande partie parce que j'ai moins besoin de lui. Ce n'est pas trop triste, mais c'est surtout long.

mardi 13 juillet 2010

Avant tout cela- le cul de l'histoire.

Voilà que je me rends compte que quelque chose cloche.
Cette île est sortie de l'océan dans ce qui fut la plus terrible misère de mon existence, une misère de l'intérieur qui allait m'aspirer en moi et me dévorer. Une misère que l'on ne veut plus jamais voir et dont on célèbre chaque matin l'éloignement; une misère qui laisse place à la joie, l'ennui, les projets, le désir, les choses à faire. En relisant cette histoire, je me rends compte qu'il y manque un long bout, comme si d'une grenouille, on ne voyait que la moitié du tronc, la tête et les pattes d'en avant.
Maintenant, voyons son cul.

C'était l'histoire d'un employé de pelle mécanique qui, à chaque fois qu'il construisait un mur et qu'il arrivait à quelque chose de beau et de solide, s'assoyait à sa pelle et avec un bélier le détruisait pour voir s'il était réellement solide. Malheureusement, le mur, c'était moi et l'employé aussi. Un matin, je me suis levé et je me suis dit qu'il faisait ça en grande partie parce qu'il ne savait pas faire autrement. Je lui ai donné un pinceau et lorsque son mur eut fière allure et qu'il s'apprêtait à aller le détruire pour vérifier sa solidité, je l'invitait à le peindre, ce qu'il fit. Il passa toute la journée à peindre le mur et une fois la besogne terminée. Il s'éloigna et trouva son ouvrage beau, il fut ému et il n'eut plus envie de le détruire. C'est ainsi qu'il fit plusieurs murs. Je décidai alors de lui donner une île où il pourrait construire les bâtiments qui lui permettrait de se développer.

Sa première construction fut une chapelle de bois de couleur rose avec une flèche torsadée jaune et argent. Elle fut si vite et bien faite que sa réputation grandit. C'était le seul bâtiment de l'île. Je ne sais pas très bien pourquoi ce fut une chapelle qu'il construisit (plutôt qu'un bar ou un casino), mais je crois que c'est important. Et j'aimerais comprendre.

Plus tard, il décida de construire une cathédrale. Un projet très ambitieux qui prit plusieurs années. Cet homme qui détruisait les murs qu'il construisait se nomme Jean Courtemanche. C'est le fondateur de l'île.

C'est lui, et cette île, qui me sortit de la pénombre. Un lieu imaginaire, où je vis.

Grâce-Grace

Nous nous étions laissés sur ce moment de stupeur où la chanteuse s'était faite engouffrée par l'artichaut géant liquéfié. Les gens de l'île étaient à la fois soulagés de ne plus entendre les plaintes de la chanteuse, mais aussi triste d'avoir perdu une nouvelle créature si charmante. Après quelques heures, une figure humaine commença à émerger de la bouillie. Elle était droite et la gluance se dégageait d'elle sans laisser de trace sur son robe noire cintrée. Ses cheveux, courts, étaient à peine bouclés avec un certain volume, ses dents parfaitement droites, un sourire charmeur avec une pointe de coquinerie. Elle arborait des boucles d'oreilles scintillantes qui tintaient chaque fois que sa tête se mouvait et suivaient gracieusement les mouvements eux-mêmes gracieux de sa tête.

Une fois dégagée complètement de la glu, elle sourit à l'assemblée réunie. Elle sauta hors des débris de l'artichaut. Son saut semblait défier les règles de la gravité: impulsion minimale, courbe idéale, récepetion légère. En atterrissant, elle dit: bonjour! en faisant un léger salut, le genou fléchi. Elle tendit la main à Satan qui s'était approché: Grace.

Satan: Bonjour, madame. Fit-il en rougissant encore plus (si cela est possible).

Laissez-moi vous remercier de votre accueil en vous chantant quelque chose. Elle fit un petit signe de tête vers l'arrière et de l'artichaut commença à émaner des sons et force bulles. De longues plumes roses sortirent de la glu verte, celles de flamants roses sur de longues hampes. Puis des têtes sortirent peu après et ensuite des épaules, puis des violons, des coudes, des clarinettes: un orchestre complet émergeait de la putréfaction. Puis le clarinettiste toussa et cracha un gros blob de glu verte. Grace se tourna vers lui et lui dit: ça va. Il fit oui du chef et se mit en position de jeu.

Grace: Ce n'est pas le décor approprié, mais c'est tout ce que j'ai été capable de faire pour le moment: vous saurez me le pardonner. Je vous chanterai Grossmachtige prinzessin de R. Strauss pour fêter mon arrivée sur cette île, tout cela accompagné de mon orchestre, les Artsy Choke.

Elle regarda le pianiste qui attaqua, léger, délié, concentré son accord, puis elle chanta, légère, impliqué, sans distance avec le texte, d'une voix coloré, modulée, parfois forte, parfois fragile, mais toujours présente. Et les musiciens jouèrent à la suite, des musiciens à la personnalité forte qui bougent, qui s'expriment. Pas de ces manches à balai qui jouent les notes sans passion et sans intelligence, pas des zombies au coeur desséché, des robots aux articulations rouillés. Non, des êtres forts et puissants, sensibles et fragiles. Oui!

Tout le monde se coucha dans le gazon et ce fut un moment inoubliable où tous pleurèrent, rirent, allant en soi et en sortant. Magnifique apparition de la grâce dans l'île et en nous! Merci. Enfin.

dimanche 13 juin 2010

Liquéfaction de l'artichaut.

Et la chanteuse chanta, chanta, chanta.


Au début, tout le monde était ému par tant de beauté dans une seule et même voix. Puis après 5 jours de chant continu, on se mit à émettre des réserves puis des plaintes. Finalement au 7e jour, on décida d'aller abattre la grande hampe de l'artichaut pour en finir avec cette maudite chanteuse qui ne pouvait s'arrêter de chanter jour et nuit. On mit la hache à la hampe, mais rien n'y faisait: la fibre était trop dure et dense. Mais au 8e jour, une odeur pestilentielle qui émanait de l'artichaut se répandit sur l'île. Elle donnait la nausée. Très rapidement à la fin du jour, la hampe de l'artichaut se liquéfia en un jus vert gluant, poisseux, avec des bulles qui éclataient laissant sortir de vilaines mouches. La fleur d'artichaut se mit à descendre vers le sol lentement et le glissando vibrant de la chanteuse suivait la descente de l'artichaut. Puis à un certain moment, la chanteuse fut noyée dans la glue verte de décomposition d'artichaut et l'on cessa de l'entendre.

Stupeur.

Les bombes d'Anselme

Voilà,

Anselme s'est marié. Il a eu une petite fille: Wilma. Il demeure toujours à Hof.
Il travaille dans une entreprise de sidérurgie et il déteste parler allemand.

Quand sa fille commença à mieux faire ses nuits, il se chercha un passe-temps pour occuper les nuits qu'il avait appris à ne plus dormir. Il alla sur la toile et appris à confectionner des bombes. Il s'enferma dans le sous-sol de sa maison et se mit à perfectionner ses créations meurtrières. Étrangement, il travaillait d'une passion sans relâche et d'une concentration sans discontinuité. Il faisait ses bombes, mais ne savait pas trop contre qui ou quoi les utiliser. Il pensait bien aux trains et aux viaducs des autoroutes, mais il répugnait à tuer des gens. L'idée du sang, de la moelle des os, des fragments d'os explosant de toute part l'écœurait. Il s'intéressait plus à l'idée de la destruction des structures, surtout celles qui sont laides et rendent la vie laide. Le béton sans aime et sans âme, les courbes sans chaleur, la mort de la vie et de l'esprit. Mais c'était un germe.

Il loua un vieil entrepôt au coeur de la forêt noire et y fit exploser les engins. Filmant la réponse de chacun de ses prototypes, il étudiait l'impact qu'avait chacun des matériaux et des formes utilisés sur la puissance de déflagration. Il venait de terminer son meilleur engin, lorsqu'il entendit un grattement sur la porte de son atelier. Il n'avait jamais songé que quelqu'un pouvait venir s'immiscer dans son travail interlope. Il se tut et calma sa respiration jusqu'à la ralentir à un niveau minimum. Le grattement continua et on entendit une respiration forte et animale. Puis, la porte de l'entrepôt se mit à valser en ondulations barbares et une patte velue défonça le centre du chambranle. Anselme était tétanisé.

Tranquillement, la patte velue poussa la porte sur son rail et l'ouvrit. Il y eut un moment suspendu où rien ne se passa. Puis, majestueusement, un ours entra, accompagné par la Fée Clochette (celle de Walt Disney) qui rayonnait d'un éclat immatériel. Elle souriait et de son sourire émanait un lustre argenté brillant de tout ses feux.

L'ours faisait quelques grognement dont on s'attend de la part d'un ours. Puis, dans un froufrou de tulle angélique, la FC s'approcha d'un air coquin. Longtemps, elle forma avec sa bouche la voyelle qu'elle allait prononcer, elle suspendit le son vivant forçant Anselme à fixer son attention sur les lèvres coquettes et coquines de la Fée. Bien malencontreusement, il eut une érection qu'il trouvait particulièrement malséante dans ce moment, convenons-en, assez dramatique.

Puis la voyelle sortit: An. (A nasalisé)
Anselme!

FC: C'est moi, la Fée Clochette.

An: Bonjour Fée.(il rougit tant de s'être fait pincer fabriquant des bombes que d'exhiber son sexe en érection à l'arrière de son Bermuda).

FC: Sais-tu ce qui m'amène?

AN: Non.

FC: J'ai une mission. Devines-tu laquelle?

AN: Euh. (rougissant). Détruire ce qui est laid?

FC: Oui! Je t'ai apporté un ours. Il va t'aider.

AN: un ours? Je ne vois pas le rapport.

FC: Franchement. Je déteste que l'on doute de moi. Prends l'ours. Il va te transporter de laideur en laideur. Tu détruis, cancelles, tu annules, tu fais disparaître. Suis l'ours.

AN: Mais j'ai une femme et un enfant.

FC: (tout d'un coup parisienne). Mais merde, tu me fais chier à la fin. Je t'amène un ours, une mission et puis, toi, tu m'embêtes avec des détails, une femme, un enfant...et quoi encore un travail?

An: oui...euh...mon travail.

FC: C'est simple je cacherai de l'or sous des sapins, tu n'auras qu'à les faire parvenir à ta famille.

An: mais...

FC: Chut! (Pling! Elle donne un coup de baguette magique et disparaît dans un fracas d'étincelles!)

Et puis, l'ours tourna sa grosse tête vers lui et dit: j'ai faim.

samedi 29 mai 2010

Un artichaut s'ouvre

La poussière resta longuement au-dessus des décombres de la villa d'Adriana Gourd. Il ne restait plus rien de ce qui avait été sa maison. Les îlois tournaient autour des ruines plus interloqués que peinés. Ils savaient tous inconsciemment que quelque chose se préparait. Au bout de 4 jours, un cône vert commença à émerger de la terre. On entendait des craquements sourds ainsi que les cris étouffés d'une femme qui jouit. Le cône sortait très lentement de la terre, avec peine et ardeur. Il se dégageait de la masse de poussière et de débris, repoussant les gravats. Puis, on entendit un craquement sourd et un cri d'extase féminine violent et soutenu au moment où le cône s'élançait à une vitesse vertigineuse vers le ciel. Cet artichaut géant et sa hampe verte crurent à la vitesse d'une horde de chevaux affolés. Aussi soudainement, la croissance s'arrêta et la tête de l'artichaut s'ouvrit dans un plop mou et sonore, dégageant 83 pinsons et hirondelles jaunes qui se mirent à voler à la ronde, sans compter les fleurs roses qui voletèrent vers le sol. Ce fourmillement de vie et de joie encadrait une femme nue et blonde, une main sur le sein et l'autre dans les airs, son index et son majeur levés, et ses autre doigts repliés.

Elle prit une grande respiration et se mit à chanter d'une voix magnifique, fraîche et cristalline. La grande chanteuse était née de nouveau. Miracle!

dimanche 23 mai 2010

Le cercle des nobilettes.

Princesse Amour, Reine Amertume et Béatrice la Boulangère sont réunies dans une salle du château. Elles sont au rouet et l'atmosphère est à son comble. On rit, on tisse et on parle. Les trois femmes qui cherchaient mari avec obstination et sans résultat un jour se rencontrèrent pour en parler: c'est ainsi que naquirent ces rencontres de tissage.

Princesse Amour avait cuisiné un mont-Blanc, Reine Amertume des carrés aux dattes et Béatrice la boulangère une magnifique couronne avec de la confiture de cerises de terre. La joie d'être ensemble portait leurs journées et la conscience de ne pas être seules les avaient apaisées.

Princesse Amour se leva de son rouet et se mit à tourner sur elle-même faisant voleter sa belle robe de tulle blanc. Elle arrêta son tournoiement pour empoigner un balai et se mettre à chanter une chanson de swing. Les deux autres se mirent à rire, pliées en deux de voir leur amie faire son numéro de chant. Mais celle-ci ne désemparait pas et continuait. La Reine et la Boulangère reprirent le rouet en accompagnant la princesse en chantant elles aussi. Elles se trouvèrent excellentes.

Béatrice, une fois la chanson finie, dit à la ronde: "on devrait se partir un groupe: les nobilettes. On pourrait chanter ensemble durant les fêtes et les réceptions."

C'est ainsi que les rencontres de tissage devinrent des moments d'études et de pratique autour de la musique de plusieurs époques. La musique contribuait à faire de leur vie et de leur amitié un moment riche où pour un court moment qui débordait sur le reste de leur existence la joie et la bonne humeur régnait en maître.

La transmutation du chant

C'est arrivé ainsi:

Adrianna Gourd répétait dans son studio avec Henri, son fidèle pianiste. Elle interprétait une longue mélodie de Richard Strauss. Ils répétaient depuis une heure quand Adrianna eut un hoquet des plus impromptus et des moins élégants: le pianiste cessa derechef son accompagnement. Elle eut l'air très étonnée, regarda vers le ciel, leva tranquillement la main, inspira et se mit à produire un grondement sourd qui s'amplifia en un long glissando ascendant agité d'un vibrato frénétique. La fréquence ne cessait de monter et les murs et les fondations de la maison se mirent à trembler en sympathie avec son vibrato. Toute l'île cessa de vaquer sous l'emprise du long chant d'Adrianna. On retint son souffle et on regarda dans la direction de sa maison qui commençait à s'effondrer. La montée vers l'aigu s'accéléra ensuite et la voix se brisa en mille éclats de son qui semblaient tomber, telle une pluie fine sur l'île. À ce même moment, la maison fut pulvérisée en un nuage de poussière blanche duquel s'échappa une corneille.

Puis le silence vint. Et il n'y avait que la poussière de la maison détruite qui s'estompait peu à peu du ciel insulaire.

lundi 3 mai 2010

La question de TwV

Terese contemple son île. Elle voit avec satisfaction la propreté des rues et l'ordre régner.
Tout cela est beau et satisfaisant.
Mais une question la taraude.
Quelle est la prochaine étape?

dimanche 3 janvier 2010

Bilan du C.A.-2009

Dans la grande salle des glaces -nouvellement inaugurée-, les rires et bruissements se faisaient ouïr parfois en fracas, en tintement, en explosion et parfois doucement. Tous avaient leur verre de Veuve coquelicot et un sourire accroché à leur lèvres. TvW passait de convive en convive récoltant félicitations et remerciements. Avec elle, une cascade de velours moiré et d'organdi perlé se propageait.

Après avoir salué tout le monde et offert des bons mots à tous, TvW se plaça à son siège derrière la table qui ceignait 3 murs de la riche pièce. Elle tinta délicatement sur son verre, et de cette coupe ciselée retentit, chatoyant, un vif argent sonore qui se logea dans l'oreille de chaque convive pour leur imposer un silence attentif.

TvW: Chers amis, dit-elle en regardant à la ronde. C'est avec un plaisir manifeste que nous nous réunissons à cette table, nous de l'île et nos plus chers invités, pour clore cette magnifique année.
Prenez place, je ferai une courte allocution!

Je voudrais tout d'abord remercier tous les habitants de l'Île pour leurs magnifiques talents et leur sens de l'Initiative. Je crois que nous formons un magnifique pays. Je voudrais aussi les remercier de leur confiance. Je crois ne pas vous avoir déçu (les convives se regardent en souriant et en hochant la tête)!

Suite à la demande des îliens de poursuivre mon engagement comme Présidente du C.A., je tiens à répondre un oui enthousiaste à cette invitation qui me passionne!

Je crois que nous devons continuer dans la même veine: augmenter notre territoire et nos infrastructures et multiplier nos contacts avec l'extérieur. Viser à attirer plus d'investissements et entreprendre des actions innovatrices et ambitieuses.

Il est important de cultiver la qualité de nos réalisations, de devenir encore meilleur dans ce que nous faisons. Je souhaite mettre de l'avant les réalisations de Satan Brossard qui commence à publier ses oeuvres (Satan dans un superbe costume, lui lève son verre et lui fait un clin d'oeil), celles de Adriana Gourd, artiste internationalement reconnue. Je souhaite aussi à remercier l'expérience de notre Jean Courtemanche, Sénateur émérite et l'apport de sagesse inestimable de Brahma Ménard qui maintient nos institutions dans le droit chemin.

Un mot aussi pour souligner la création du cercle des boulangères, composé par Princesse Amour, Reine Amertume et leur soeur Béatrice, la boulangère. Elles ont animé leur vie sociale et la nôtre. Magnifique.

Un dernier remerciement à Jésus, au Brisbane II, à mon chat Mofa, à Mohammed Douth, en retraite d'étude en ce moment, à Gontran et bien sûr à Anselme, toujours à l'étranger.

C'est le moment de fêter, car demain, ce sont de nouvelles entreprises passionnantes qui nous attendent!

Merci et Bonne année!

Mille hourras scandèrent et des serveurs entrèrent avec les mets les plus fins en quantité extravagante.